[Lettre de Espérandieu à De La Croix du 27 septembre 1907]

Transcription

27 septembre 1907 Mon très Révérend Père, Je vous ai envoyé hier - sans avoir la possibilité d'y joindre quelques lignes- une épreuve provisoire des notices que j'ai consacrées aux sculptures gallo-romaines de Poitiers. Je vous ai dit, lors de notre dernière entrevue, combien je vous serais reconnaissant si vous vouliez bien lire ces notices, et me signaler ce qu'il vous semblerait qu'elles ont de défectueux. Aurez-vous l'occasion de vois M. Hild et de lui parler de sa publication des sculptures d'Yzeures ?

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Il est bien évident (je vous l'ai dit aussi l'autre jour), que je ne voudrais d'aucune sorte faire, de ces sculptures, l'objet d'une publication spéciale. Il y aurait là, de ma part, une inconvenance dont je suis parfaitement incapable. Mais si je pouvais en posséder les images le plus tôt possible, cela me permettrait de préparer les notices que je serai bien obligé de leur consacrer dans le tome III de mes Bas-reliefs, dont l'impression commencera vers la fin de l'année prochaine ou, peut-être un peu avant. Je vous ai dit aussi que je pourrais peut-être mettre à votre disposition dès qu'ils seraient prêts, les clichés sur zinc de toutes les pierres. A la vérité, les clichés de mon ouvrage ne sont pas ma pro-

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-priété personnelle ; mais le ministère ne refuserait pas, je pense, le prêt de ceux que je lui demanderais, s'il y avait lieu. A la hâte, veuillez agréer, mon très Révérend Père, l'expression cordiale de mon amitié bien respectueuse et de tout mon dévouement, Espérandieu à Clamart (Seine). Je ne dis rien de votre obligeance dans la courte note consacrée aux musées de Poitiers. Je me réserve pour la préface du volume.