[Lettre de Espérandieu à De La Croix du 10 octobre 1888]

Transcription

Mon tr§s Révérend Père, Monsieur Sarran de Daljan [?] que j'ai eu le plaisir de voir ce soir, m'a appris que vous étiez pour quelques jours à Sanxay. Depuis longtemps j'ai le plus grand désir de voir s'il ne serait pas possible de tirer un parti quelconque des 143 fragments que vous avez découverts, c'est vous dire que si cette [illisible] ne devait pas trop vous occasionner de dérangement, je vous serais très reconnaissant de faire emballer & de me faire parvenir ces divers fragments par la voiture de Ménigoute. Je les disposerais dans une grande salle et les étudierai soigneusement,

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puis, lorsque je ne verrai plus la possibilité de faire des juxtapositions, je les réexpédierais à l'adresse que vous m'indiqueriez, Sanxay ou le musée des Antiquaires de l'ouest ou tout autre endroit. Il va de soi, que je supporterais tous les frais qu'il faudrait faire pour ces différents transports. J'irai sans doute à Poitiers très prochainement. Il y a bien longtemps que je n'ai pas eu le plaisir de vous voir et je puis bien vous dire en toute sincérité que le temps me dure de vous présenter mes devoirs autrement que par écrit. Mais j'y songe ! Puisque vous êtes à Sanxay, pourquoi ne passeriez-vous pas par St Maixent pour rentrer à Poitiers ? Avez-vous reçu la feuille de la Revue Numismatique contenant les

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quelques lignes que j'ai écrite sur les découvertes de monnaies que vous avez faites à Poitiers ? Sur ce, veuillez agréer, mon très Révérend Père, l'expression de mes sentiments bien respectueusement mais aussi bien cordialement dévoués Espérandieu Mercredi soir 10 octobre 1888