[Lettre de De La Croix à Lefèvre-Pontalis du 14 septembre 1903]

Transcription

M. Lefèvre-Pontalis Dr de la Soc. Franc.

à Andilly par Monmorency (Seine-et-Oise)

Poitiers le 14 Septembre 1903

Cher Directeur et très honoré confrère,

Quelques mots seulement car je suis un peu pressé

Je vous adresse par la Poste : 1° sous enveloppe les photographies des 3 bas reliefs que vous m'avez demandées ; 2° le texte qui accompagne les 3 bas reliefs, sous la rubrique manuscrit d'impression ;

3° la lettre ci-inclus.

Je vous autorise, cher ami, à faire un extrait de mon manuscrit, et dans ce cas de me le renvoyer ; ou de l'imprimer in-extenso, et de commander alors un tirage à part aux conditions ordinaires de votre Société.

Lasteyrie m'est arrivé le 10 à 4h16 du soir par le train de luxe ; je l'ai pris à la gare et il ne m'a quitté qu'à 8 heures pour se rendre à Paris. Ces quatre heures passées ensemble ont été très humoristiques, et j'y ai gardé un petit ton de vieillard et de camarade que vous avez pu remarquer pendant le Congrès,

Saut de page

petit ton qui a été certainement tout autre que celui qu'il rencontre dans ses nombreuses présidences officielles, ainsi de la part du grand nombre de pauvres et déshérités archéologues de Province, qui s'attachent à sa personne.

Ce savant n'accepte que ce qu'il a vu lui-même, et ne s'en rapporte en rien à ce que d'autres que lui ont constaté.

Bref, tout s'est bien passé, et je lui ai aimablement dit qu'il pourrait, sans se gêner, combattre par écrits les résultats de mes découvertes, parce que je croyais pouvoir les défendre [illisible].

Il m'a bien aussi demandé communication des relevés que j'ai faits depuis 7 ans à St Philibert, mais, tout en m'y refusant avec