[Lettre de Laporte-Bisquit à De La Croix du 21 novembre 1908]

Transcription

Mercredi (11 novembre 1908)

Mon Révérend Père

J'ai été heureuse d'avoir de vos bonnes nouvelles, et je vous remercie de tout mon cœur de votre [précise?] pensée pour mon cher mari. Hélas! C'est maintenant que je suis seule chez moi que le vide se fait sentir et ce vide est immense!

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Priez Père, je vous prie pour qu'Il me donne résignation et courage ce qui me manque absolument.

Heureusement que tous les miens sont en bonne santé_ mais rien au monde ne remplacera celui que j'ai perdu!

Je voulais vous écrire ces jours-ci pour vous demander

Saut de page

ce que je devais, et je vous suis reconnaissante d'y avoir pensé. Je vous fait adresser la [illisible] que je vois.

J'espère, Mon Père que vous n'oublierez pas les Bouchauds et que l'été prochain vous voudrez bien y faire une visite.

Vous ne me parlez pas de votre santé. Les belles journées dont nous jouissons doivent vous [éte?] favorables

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Veuillez recevoir, Mon Révérend Père avec mes remerciements pour votre dévouement à notre égard l'assurance de ma reconnaissance très respectueusement émue.

S. Laporte-Bisquit