Mots-Clés : correspondance
Transcription
Villa Madeleine Clamart (Seine)
25 /II 1910
Mon très Révérend Père et Cher Ami, Je reçois ce matin , et je vous envoie tout de suite, une épreuve que vous pourriez garder, de la partie de mon tome IV relative au temple d'Yzeures. Comme vous le verrez, je me suis abstenu de toute discussion. Bien entendu, je tiendrai compte de toutes les modifications qui pourraient vous paraître nécessaires. Mes notices ne sont que provisoires. Je ne les ai rédigés que d'après les photographies, et il se peut que j'aie commis quelques erreurs. Mon intention est d'aller pour une journée à Yzeures et de voir les pierres, afin de
[verticalement] A bientôt peut-être la joie de vous revoir et veuillez agréer, mon très Révérend Père et bien cher ami, l'assurance de ma plus respecuteuse affection Espérandieu
Ci-joint la petite somme de 5 fr dont je vous suis redevable. Mille fois merci et pardon pour ma négligence.
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me former un meilleur jugement. Cependant je crois que, dans leurs grandes lignes, mes interprétations sont justes. Comme vous le verrez aussi, je n'ai pas voulu citer, sans les connaître dans tous leurs détails, les brochures que vous avez publiées, en réponse à celle de ces messieurs de la Société de Touraine. S'il vous en restait encore, je vous serais bien reconnaissant de m'en faire parvenir un exemplaire, que je vous rendrai d'ailleurs, s'il y avait lieu. Mais je suis assez au courant de ce qui s'est passé, soit par vous, soit par l'article de M. Normand, pour blâmer comme ils doivent l'être ceux qui ne sachant
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rien faire par eux-même ne peuvent souffrir qu'on travaille autour d'eux. Mon tome IV ne paraîtra guère avant 18 mois. Mon tome III, dont l'impression a commencé en septembre 1908 n'est même pas achevé. La lenteur de l'Imprimerie Nationale est désespérante ! C'est vous dire que vous avez largement le temps de publier votre propre travail, et que j'aurai, de mon côté, celui d'en tenir compte. Vous m'aviez promis une épreuve des dessins. Si vous me l'avez envoyée, je ne l'ai pas reçue. Si vous me l'aviez pas envoyées, et si vous pouviez me la faire connaître, je
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vous en serais reconnaissant. Puisque vous avez dépensé beaucoup pour la gravure de ces dessins, pourquoi ne profiteriez-vous pas de mon offre de vous prêter tous mes clichés, avant que j'en fasse usage moi-même ? Ce serait pour vous ou pour les Antiquaires, un économie d'au moins 5 ou 600 francs. Ces clichés ne sont pas encore gravés ; mais il suffirait de quelques jours. Il est vrai que peut-être vous pourrez vous en passer en ne donnant que vos dessins. En tout cas, je vous le répète, tous mes zincs, et il y en aurait 22, dont huit fort gros, sont à votre entière disposition. Merci, mon très Révérend Père, de la lettre si amicale que vous m'avez écrite en novembre dernier et des prières que vous avez dites pour le repos de l'âme de mon Père regretté.
- Sujet
- correspondance
- Créateur
- Espérandieu, Émile (1857-1939)
- Source
- FRAD86_16J3_37
- Format
- 11 cm x 16,5 cm
- 4 p.
- Identifiant
- FRAD86_16J3_37_136
- Destinataire
- De La Croix, Camille (1831-1911)
- Transcripteur
- NadineDieudonné-Glad