[Lettre de Espérandieu à De La Croix du 17 octobre 1909]

Transcription

Villa Madeleine Clamart (Seine)
17 octobre 1909
Mon très Révérend Père et bien cher ami ;
J'avais déjà vu M. S. R. au sujet des moulages ; je l'ai revu hier soir. Il m'a dit qu'il vous avait écrit à leur sujet. Je me suis offert pour aller les prendre. Mais je ne sais pas ce qu'il décidera à cet égard. J'ai reçu avant hier les épreuves tirées sur vos clichés par M. Merken. Elles m'ont donné toute satisfaction. J'ai cependant écrit à M. Merken pour

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lui demander d'en recommencer six, que je paierai, dont la teinte est beaucoup trop pâle. Vous avez bien fait de lui donner 5 francs de plus. Malheureusement, je ne puis pas vous envoyer aujourd'hui cette petite somme  : la poste est fermée et le chèque que je pourrais joindre à ma lettre vous donnerait plus de dérangements qu'il ne vaudrait. Mais je vous ferai parvenir des 5 francs en vous écrivant de nouveau. Si vous le désirez, je ferai volontiers les frais de la gravure des quatre bandes, c'est à dire que j'en ferai supporter la dépense par le ministère. Dans

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ce cas, je vous prierais de me faire parvenir, sous pli recommandé, les dessins originaux, que je remettrais à mon graveur. Aussitôt le travail terminé, je vous ferais expédier ces dessins, les clichés et leurs épreuves. Vous en seriez quitte pour me réexpédier ces clichés, lorsque le moment serait venu pour moi d'en faire usage, c'est à dire quand votre travail aurait paru. Ma proposition, en somme, n'a pour but que de vous éviter une dépense qui peut, sans inconvénient et sans aucune peine, être supportée par l'État. Mon graveur travaille très bien. Merci, encore une fois,

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mon très Révérend Père et bien cher ami du témoignage d'affection que vous venez de me donner et croyez à l'expression bien cordiale de mon affectueux dévouement Espérandieu