Mots-Clés : correspondance
Transcription
27 oct. 08
Mon très Révérend Père & cher ami
Bien que terminé depuis les premiers jours d'août, le second volume de mon travail n'est pas encore distribué. Je m'en suis fait remettre trois ou quatre exemplaires, et je m'empresse de vous prier d'en accepter un, en témoignage de notre vieille amitié et aussi en remerciements des services que vous m'avez rendus pour la préparation de ce volume. J'ai fait pour le mieux ; mais je n'ai pas la fatuité de croire que j'ai travaillé irréprochablement.
Saut de page
C'est vous dire avec quelle reconnaissance je recevrais, pour en tenir compte dans un prochain volume, les remarques ou rectifications que vous pourriez avoir à m'adresser. Le troisième volume est bien près d'être composé. Des 850 ou 900 notices qu'il comprendra, 665 exactement, le sont à l'heure actuelle. Avant quinze jours nous serons au bout. Naturellement, ce volume n'est encore qu'en placards. Mais la mise en pages sera commencée dès l'achèvement de la composition et le tirage suivra, lorsque toute la mise en pages sera faite. Cela peut demander sept
[verticalement] J'ai tâché de reconnaître votre obligeance dans la préface du volume que vous allez recevoir. Aucune dette n'a jamais été payé d'un meilleur coeur.
Saut de page
à huit mois. Je suis toujours bien inquiet pour Yzeures ; je ne sais comment me sortir d'affaire. Ne rien dire de ce temple m'est difficile, et d'autre part, je ne veux pas en parler sans y être autorisé par vous. Un fois encore, je viens vous dire, mon très Révérend Père, quel plaisir vous me feriez en remettant tous vos clichés pour qu'il en tire une épreuve de chaque à mon intention au photographe que vous employez habituellement. J'irai ensuite à Poitiers, pour compléter, sous votre dictée, les notes que je possède déjà. Comme
[verticalement] saurais beaucoup de gré, mon très Révérend Père de me renseigner sur ce que je puis espérer, et d'agréer, avec ma reconnaissance profonde l'hommage de mon affectueuse et bien respectueuse amitié.
Espérandieu à Clamart (Seine)
Saut de page
vous pouvez le voir par les deux volumes déjà parus de mon travail, je m'abstiens de toute discussion. Même si mon troisième volume devait paraître avant le travail que compte écrire M. Hild, le mal, à mon avis ne serait pas bien grand, car à part les images, tout resterait à publier. Et ces images elles-mêmes c'est de grand coeur que je lui en fournirais les clichés sur zinc. Dans cette voie, d'ailleurs, il m'en coûte aucunement de m'engager davantage. Je ne cours pas après l'inédit. L'effort que j'accomplis, ai-je besoin de le dire ne m'est inspiré que par le seul désir d'être utile à la science. Dès que vos photographies seraient gravées, si vous
[verticalement] me permettiez d'en faire usage, je mettrais à votre disposition et à celle de M. Hild les zincs payés par l'Etat. Vous auriez ainsi toute latitude de vous en servir avant moi. Je vous
- Sujet
- correspondance
- Créateur
- Espérandieu, Émile (1857-1939)
- Source
- FRAD86_16J3_37
- Format
- 13,5 cm x 21 cm
- 4 p.
- Identifiant
- FRAD86_16J3_37_122
- Destinataire
- De La Croix, Camille (1831-1911)
- Transcripteur
- NadineDieudonné-Glad