[Lettre de Espérandieu à De La Croix du 24 août 1887]

Transcription

ÉCOLE MILITAIRE D'INFANTERIE E. Espérandieu Lieutenant-Professeur Saint-Maixent, le 29 août 1887 Mon très Révérend Père, Je suis revenu navré de Sanxay, l'autre jour. De toutes les belles [?] choses que vous avez découvertes dans la vallée [illisible], il ne restera plus qu'un amas de ruines avant trois ans et je comprends combien, plus que tout autre, vous devez souffrir de voir sacrifier ainsi, faute de quelques millions de francs peut-être, ce qui vous a coûté tant de peine et tant d'argent. On ne saurait trop jeter de cris d'alarme. J'ai vu hier M. Berthelé, je ferai paraître encore dans la Revue poitevine quelques lignes sur la conservation qui s'impose des ruines de Sanxay, mais peut-on jamais espérer réussir à être entendu ?

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A propos de la Revue Poitevine, j'ai remis à M. Lacuve la fin de mes milliaires, j'en ai récolté 24 dans la Saintonge et le Poitou. Je ne sais s'ile en existe d'autres en dehors de celui qui se trouve à St Hilaire de Poitiers et dont je serais bien heureux de posséder la copie. Ce troisième et dernier article sur les milliaires paraitra dans le prochain N° double de la Revue. S'il vous était possible de faire retourner la borne de St Hilaire, je pourrais encore essayer de la commenter et elle paraitrait ansi à sa place. Pus tard, je ne pourrai la donner que comme addendum. Je sais quel grand dérangement vous occasionnera peut-être ma demande, mais je n'ai pas besoin de vous dire

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quelle reconnaissance je vous en garderai. Veuillez agréer, mon très Révérend Père, l'expression de mes sentiments les plus respectueusement et les plus cordialement dévoués. Espérandieu