Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Monuments Historiques
Inspection Générale
Paris, le 19 novembre 1882
Mon cher Père,
Je comprends que vous soyez surpris de mon silence, mais vous ne pouvez vous imaginer combien je suis surchargé de travail en ce moment. J'arrive hier de tournée et il me faut repartir après demain, vous voyez donc que matériellement il me sera impossible d'aller
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vous voir avant la fin de l'année.
J'ai fait art au ministère de votre désir d'être fixé d'une manière précise sur les quantités de terrain à acquérir, j'en ai même parlé à M. Proust et j'ai demandé à l'administrateur de désigner une sous-commission, ou tout au moins une délégation pour m'aider dans le travail, qui n'a rien de difficile mais qui
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peut avoir une grande importance pour l'avenir, j'attends la réponse.
Je comprends très bien vos scrupules, mais je ne puis rien prendre sur moi et je ne puis agir qu'avec l'assentiment du Ministère. [illisible] mon cher Père j'espère d'après ce que vous m'écrivez avoir le plaisir
de vous serrez prochainement la main, puisque vous viendrez à Paris, en attendant veuillez recevoir
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l'assurance de mes meilleures amitiés.
Juste Lisch
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14, rue de Marignan (Champs Elysées)
Paris, le 29 déc. 82
Mon cher Père,
Je suis visible tous les matins de 9 à 11 heures, par conséquent, je serai demain matin jeudi tout à votre disposition et serai très heureux de connaître vos nouvelles découvertes et la marche des acquisitions des terrains de Sanxay
Sincères amitiés.
Juste Lisch
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Pour Ménigoute, de la Rochelle n° 78, mots 18, dépôt le 30 mars, 6h30 du s.
Poste Père de la Croix à Sanxay Ménigoute
Retenu à La Rochelle impossible d'aller
visiter fouilles regrets
Lisch
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14 rue de Marignan (Champs-Elysées)
Paris le 6 avril 82
Mon cher Père
C'est pour moi que sont tous les regrets de n'avoir pu visiter vos fouilles de Sanxay, mais mon séjour à Niort et à La Rochelle s'étant prolongé j'ai du rentrer directement à Paris à cause du salon et de la nomination du jury.
Je serai forcé de retourner assez prochainement à La Rochelle et je commen-
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-cerai par m'arrêter à Poitiers où je compte avoir le plaisir de vous
rencontrer.
Je serai à Paris la semaine prochaine le 14 et le 15 et serai très heureux de vous voir, si vous avez un instant, vous pouvez me trouver
certainement le matin avant 11 heures.
Recevez mon cher père l'assurance de mes sentiments les plus distingués.
Juste Lisch
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Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts
Direction de Beaux-Arts
Monuments Historiques
Inspection Générale
Paris le 20 avril 1882
Mon cher Père,
Il ne me sera pas possible d'aller visiter vos fouilles ces jours ci, mon voyage en Bretagne se trouve avancé de quelques jours et je suis retenu à Paris jusqu'à mercredi.
Du reste, je n'ai reçu encore aucune mission du ministère et selon toute probabilité ce sera seulement à la fin du mois que je pourrai aller vous
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rendre visite.
Recevez mon cher père l'assurance de mes meilleurs sentiments.
Juste Lisch
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Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts
Direction de Beaux-Arts
Monuments Historiques
Inspection Générale
Paris le 9 juin 1882,
Mon cher Père
Malgré tout mon désir d'aller visiter vos curieuses découvertes il m'est impossible de m'absenter de Paris en ce moment étant retenu par l'administration pour affaires urgentes.
Dès que je serai libre je m'empresserai de vous en informer, mais selon toutes prévisions
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ce ne sera qu'à la fin du mois.
Recevez mon cher père l'assurance de mes sentiments les plus distingués.
Juste Lisch
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La Rochelle, le 19 août 1882
Mon Cher Père,
Me voici à La Rochelle, où je compte séjourner jusqu'à mardi matin pour me rendre ensuite à Niort et aller visiter vendredi prochain vos curieuses fouilles de Sanxay.
J'espère que vous pourrez vous y rendre de votre côté, et dans le cas d'impossibilité, veuillez me faire prévenir à Niort, Hôtel du Raisin, où je serai jusqu'à mercredi soir.
Recevez, mon cher Père, l'assurance de mes meilleurs sentiments.
Juste Lisch
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Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts
Direction de Beaux-Arts
Monuments Historiques
Inspection Générale
Paris le 14 septembre 1882
Mon cher Père
Depuis mon retour à Paris j'ai beaucoup parlé de votre découverte et j'espère que la commission s'intéressera à la conservation des ruines
de Sanxay ; il est fâcheux cependant que le département se soit borné à vous exprimer ses remerciements, c'est une façon par trop platonique de donner des encouragements.
Je compte déposer mon
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rapport à la rentrée, c'est à dire dans les premiers jours d'octobre. Est-ce que vous ne pourriez pas m'envoyer un calque ou une réduction de votre plan d'ensemble que je pourrais soumettre à la commission ce qui me permettrait de lui faire une description beaucoup plus complète et de l'intéresser à l'affaire.
J'avais pensé aussi à des photographies et dans le cas où cela vous conviendrait je vous enverrais le photographe du ministère qui s'entendrait avec vous pour prendre
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les vues les plus intéressantes. Je vous serai très obligé, mon cher père, de me répondre le plus tôt possible et si vous acceptez mes propositions je pourrai peut-être arriver à un résultat favorable. Mais je ne dois pas vous dissimuler que l'abstention du département rend la situation difficile.
Recevez, mon cher père l'assurance de mes sentiments les plus distingués.
Juste Lisch
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Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts
Direction de Beaux-Arts
Monuments Historiques
Inspection Générale
Paris, le 21 septembre 1882
Mon cher Père,
Si vous pouvez m'envoyer avant le 10 octobre votre plan au 200e ce sera suffisant pour la commission, tâchez seulement qu'il soit complet. Si vous ne voulez pas vous dessaisir de l'original demandez de ma part à M. Ferrand de vous faire un calque, je suis certain qu'il ne vous refusera pas. Vous devez comprendre, mon cher père, que pour intéresser la
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commission, il faut que je lui montre quelque chose et je n'ai rien absolument rien, pas même un croquis.
Quant aux photographies si vous consentez à ce que nous en fassions, tout ce travail se fera aux frais de l'état, mais les clichés seront la propriété du ministère et l'on pourra seulement disposer d'une
épreuve en votre faveur.
Enfin mon cher père, vous paraissez surpris que je ne vous parle pas de la
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visite de mes collègues de la commission, je ne puis rien vous en dire
quant à présent, puisque tout le monde est en vacances et que nous n'aurons de réunion que vers le 15 octobre.
Recevez mon cher père l'assurance de mes sentiments les plus distingués.
Juste Lisch
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